




Le projet initial de 1969 présente une forte identité, une écriture stricte. Il s’impose dans le quartier et le paysage comme un signal urbain important. Le stade nautique est en harmonie avec les différents bâtiments d’André Lurçat et ajoute par sa présence une pierre angulaire à l’ensemble des équipements culturels et sportifs. Sa réhabilitation devait préserver l’esprit formel de sa géométrie, de ses volumes, de sa position d’angle ménageant une large place urbaine mais aussi l’équilibre conceptuel entre ancien et nouveau permettant d’identifier la seconde envolée de Gagarine. L’ensemble des dispositifs techniques est étudié pour améliorer le confort et la sécurité des utilisateurs et permettre une exploitation affinée et une gestion économique mesurée. Le projet de réhabilitation intègre la mise aux normes des installations techniques : les systèmes de chauffage utilisant les ressources géothermiques, le traitement des eaux de bassins et des sanitaires à l’ozone, le traitement de l’air de tous les locaux et espaces couverts, l’acoustique des grands espaces intérieurs corrigée par des parois absorbantes intégrées dans les nouveaux revêtements, l’éclairage des plages intègre des projecteurs subaquatiques conformes aux exigences des différentes fédérations nationales sportives. Il a été décidé de conserver TOUT de l’existant et d’intervenir sous formes de « greffes » architecturales clairement différenciées par le choix de matériaux différents : le métal, le verre, des parois légères, des toitures sèches et du bois. Ces matériaux se conjuguent en contrepoint avec le béton brut de l’existant.