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Siège mondial et directions Thalès

Neuilly-sur-Seine

2002 – 2003


Statut : Réalisation
Lieu : Neuilly-sur-Seine
Programme : Commerces
Immeuble de bureaux

Superficie : 17 540 m² SHON
Coût : 6 400 000 €
Calendrier : 2002 — 2003

Maîtrise d’œuvre : Paul Chemetov, architecte mandataire de la maîtrise d’œuvre. Jacques Sebbag, chef de projet (C+H+)
Maîtrise d’ouvrage : Thalès


Une intervention mesurée pour une perception transformée, tel peut être synthétisé le parti de ce projet. En effet, s’il représente une opportunité pour un aménagement simple et efficace d’espaces de travail, le bâtiment proposé par Thalès évoque de par son austérité d’aspect la discipline, certes, mais non l’invention systémique et la créativité technique du groupe. Une solution paresseuse aurait consisté à recarrosser l’ensemble pour un coût sans objet mais outre une dépense somptuaire, cette intervention aurait eu le défaut de doubler une façade en parfait état. Il a paru plus utile de modifier la perception des visiteurs dès le rez-de-chaussée par l’affirmation symbolique d’un étage de direction clair et élégant, bénéficiant de vues remarquables. Pour ce faire, il s’agit de transformer les espaces extérieurs actuels et leur statut de voirie de desserte en une cour et un jardin. Cette approche conduit à proposer une nouvelle clôture, transposition contemporaine de l’art très ancien des grilles qui entouraient les jardins de ville. Sur la cour pavée s’avance un auvent qui prolonge le hall d’accueil et assure la descente à couvert. L’accès sur rue est élargi afin de ménager un contrôle d’accès et d’assurer le passage des piétons. Une marquise porte le logo du nouvel occupant. Thalès signe discrètement sa présence.

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Une intervention mesurée pour une perception transformée, tel peut être synthétisé le parti de ce projet. En effet, s’il représente une opportunité pour un aménagement simple et efficace d’espaces de travail, le bâtiment proposé par Thalès évoque de par son austérité d’aspect la discipline, certes, mais non l’invention systémique et la créativité technique du groupe. Une solution paresseuse aurait consisté à recarrosser l’ensemble pour un coût sans objet mais outre une dépense somptuaire, cette intervention aurait eu le défaut de doubler une façade en parfait état. Il a paru plus utile de modifier la perception des visiteurs dès le rez-de-chaussée par l’affirmation symbolique d’un étage de direction clair et élégant, bénéficiant de vues remarquables. Pour ce faire, il s’agit de transformer les espaces extérieurs actuels et leur statut de voirie de desserte en une cour et un jardin. Cette approche conduit à proposer une nouvelle clôture, transposition contemporaine de l’art très ancien des grilles qui entouraient les jardins de ville. Sur la cour pavée s’avance un auvent qui prolonge le hall d’accueil et assure la descente à couvert. L’accès sur rue est élargi afin de ménager un contrôle d’accès et d’assurer le passage des piétons. Une marquise porte le logo du nouvel occupant. Thalès signe discrètement sa présence.