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Rénovation des Serres Courbes Musée National d'Histoire Naturelle

Paris

1987 – 2000


Statut : Réalisation
Lieu : Paris
Programme : Équipements publics
Réhabilitation des serres courbes adossées au Muséum d’Histoire Naturelle

Superficie : 500 m²
Coût : 760 000 €
Calendrier : 1987 — 2000

Maîtrise d’œuvre : Paul Chemetov, architecte, mandataire de la maîtrise d’oeuvre. Paul Chemetov et Borja Huidobro, architectes
Maîtrise d’ouvrage : Mission Interministérielle des Grands Travaux


« La variété des formes des grands et petits pavillons et des longues serres courbes, en projetant l’une sur l’autre des masses couronnées par les beaux arbres du labyrinthe, produit des effets de perspective pittoresque auxquels le soleil ajoute un éclat remarquable. ». Rouhault de Fleury, 1834. Le projet de réhabilitation des serres dites courbes se situe dans un contexte devenu hétérogène, au bâti marqué par différentes époques et notamment par l’édification récente de la Bibliothèque François Mitterrand. Les dessins originaux de Rouhault de Fleury témoignent d’une volonté de construire des serres courbes, en verre cintré. Cette idée techniquement irréaliste à son époque trouve aujourd’hui une réalité : c’est en hommage à celle-ci que le projet restitue les formes courbes en verre cintré. La nécessité d’une ossature de support des occultations en avant des surfaces vitrées, la nature même des serres où les végétaux doivent être baignés de lumière et la volonté d’économie de forme et de matière ont conduit à l’utilisation de verre agrafé par l’extérieur. Chaque matériau est utilisé dans sa vérité selon des plans différents (ciel, végétaux, métal, verre, pierre). Leur superposition constitue un jeu subtil de transitions.

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« La variété des formes des grands et petits pavillons et des longues serres courbes, en projetant l’une sur l’autre des masses couronnées par les beaux arbres du labyrinthe, produit des effets de perspective pittoresque auxquels le soleil ajoute un éclat remarquable. ». Rouhault de Fleury, 1834. Le projet de réhabilitation des serres dites courbes se situe dans un contexte devenu hétérogène, au bâti marqué par différentes époques et notamment par l’édification récente de la Bibliothèque François Mitterrand. Les dessins originaux de Rouhault de Fleury témoignent d’une volonté de construire des serres courbes, en verre cintré. Cette idée techniquement irréaliste à son époque trouve aujourd’hui une réalité : c’est en hommage à celle-ci que le projet restitue les formes courbes en verre cintré. La nécessité d’une ossature de support des occultations en avant des surfaces vitrées, la nature même des serres où les végétaux doivent être baignés de lumière et la volonté d’économie de forme et de matière ont conduit à l’utilisation de verre agrafé par l’extérieur. Chaque matériau est utilisé dans sa vérité selon des plans différents (ciel, végétaux, métal, verre, pierre). Leur superposition constitue un jeu subtil de transitions.